Paix + Mixité – Projets spéciaux par Humà
À l’occasion du défi Paix et Mixité, les équipes d’Humà ont conçu 3 projets autour de cette thématique. Ils ont été présentés lors de la soirée événement du 20 avril 2016.
Totem
Totem = En général, le totem est transmis par la mère de génération en génération. Il est l’emblème destiné à rappeler l’origine et l’histoire des ancêtres d’une famille ou d’un clan.
Par l’intermédiaire du design, de la photo et de l’art, nous cherchons à favoriser un intérêt pour la culture des Premières Nations au moyen d’ une installation d’art participative permettant d’aider à guérir la cicatrice laissée par l’histoire compliquée entre les peuples autochtones et européens .
Cette sculpture photographique est une réinterprétation du totem divisé en élément graphique tripartite tournant. La série de portraits de femmes autochtones représentées ici comme des guerrières, sont superposées et peuvent être recomposées par l’usager comme un jeu. Il y a trois thèmes représentés par les séries d’images:
La cicatrice du passé: Images de femmes autochtones prises à la fin du 19e siècle lorsque les dernières tribus qui vivaient librement sur leur propre terre ont été déportées de force aux réserves.
La cicatrice du présent : Images de femmes autochtones actuellement portées disparues au Canada, jumelées avec la vue frontale et arrière d’une femme de race caucasienne en position de deuil et de tristesse. L’inscription du mot « Whope » représenté ici comme commentaire sur la force sacrée émanant de leur souvenir. Whope : déesse de la paix.
Comment guérir la cicatrice? Le miroir symbolise le reflet de la société, c’est aussi le reflet de l’individu qui observe et celui d’une mixité et d’une paix citoyenne encore inachevée. C’est également une réflexion sur la nécessité d’avoir une plus grande ouverture les uns envers les autres.
Aidez-nous à compléter notre murale collective.
Ce tissage évoque à la fois les racines amérindiennes et illustre nos fondations communes.





La capsule habitable
ou “Votre remède contre l’humanité”
Le projet capsule est un concept basé sur l’absurde et le surréel. Il se veut une douce et naïve satire de l’humanité occidentale et moderne. Il est plus particulièrement une déformation exagérée de phénomènes de société de plus en plus présents tels que l’individualisation et son corollaire, la communication abusive à travers les réseaux sociaux.
Plus que jamais d’actualité aux jours d’aujourd’hui, la célèbre citation “l’enfer c’est les autres” de J.-P. Sartre, en inspire insidieusement plus d’un au repli. Chacun ainsi terré derrière son écran d’ordinateur, son téléphone intelligent, peut s’épanouir à l’infini au travers réseaux sociaux en tout genre.
Ce projet exploite ce potentiel destructeur et vend le rêve d’isolement absolu pour mieux vivre l’humanité.
En ce, il est une dystopie ou contre-utopie, soit un récit de fiction dépeignant une société “imaginaire” organisée de telle façon qu’elle empêcherait ses membres d’atteindre le bonheur, une utopie qui vire au cauchemar.
Nous souhaitons mettre l’accent sur les conséquences néfastes de certaines pratiques actuelles au biais de l’absurde pour en démontrer une conséquence déformée, mais pas si improbable que cela.







Catalyseur social
« La Paix vient, lorsque les individus sont en paix »
Comment « donner » un moment, un lieu, générateur de paix ?
Comment « penser » sans langage, ni obligation à un espace qui favorise l’échange, la connexion afin de s’ouvrir?
Comment réduire le stress, pour une fraction de temps, afin d’amener la joie, la surprise, la beauté, la paix?
Comment réfléchir à la ségrégation, l’absence de mixité, la peur de l’inconnu, la peur de l’autre?
Par une installation « in situ » nous avons choisi de sensibiliser notre propre communauté, celle du 225 Chabanel, un premier nucleus de mixité culturelle, à intégrer pour un temps donné,
4 Espaces
4 Catalyseurs
4 Ascenseurs
4 lieux de rencontre







